Tu décalottes ton fils, toi ?

Voilà LA question qu’on se pose dans les dîners mondains. Avec des grosses peurs que son sexe soit tout collé, plein de germes dégueulasses, mais en même temps, sans trop savoir s’il faut y toucher ou pas.

Parce que, comme dans tout le reste, il y a des modes (autrement dit parce que les connaissances pédiatriques ont évolué). Nos parents nous couchaient sur le ventre, on appellerait la Dass si on faisait ça de nos jours ; ils décalottaient leur fils, et nous ? Et bien non !

J’ai posé à mon pédiatre la question.

Première consultation, Polo a 1 mois :

– Docteur, est-ce que je dois le décalotter?

– Pas tout de suite !

Troisième consultation, Polo a 3 mois :

– Docteur, quand est-ce que je dois le décalotter ?

Le téléphone sonne, il n’est pas à exclure la possibilité de n’avoir jamais eu de réponses à ma question…

Quatrième consultation, Polo  a 4 mois :

– Docteur, est-ce que je dois le décalotter, et si oui à partir de quand ? Ma mère me dit qu’elle le faisait, mes amies ne savent pas si elles doivent le faire ou pas et stressent, et je stresse à mon tour…

– Pas de stress, vous n’y touchez pas ! Il n’y a qu’en France que les parents touchent au zizi de leurs enfants. Vous le laissez tranquille, il s’en chargera tout seul comme un grand dans son bain.

– Ah, ok, mais pourquoi on ne le fait plus ? (Attention, question hyper travaillée, style journalistique du tonnerre.)

– Si vous le décalottez, c’est là que vous pouvez créer des lésions et du coup des infections. (Je vous la fais courte…)

Bref, il m’aura fallu trois consultations pour enfin avoir toute l’histoire, être rassurée et  surtout arrêter de l’emmerder avec le sujet.

Rentrée scolaire primaire et maternelle : le fossé!

Petit billet pour parler du gouffre ressenti entre la rentrée en maternelle et en primaire.

La rentrée de Pili se fait tout en douceur en maternelle – les éventuels pleurs mis à part de certains autres enfants – car la maternelle est une étape où les bambini prennent leur temps. Dessiner un bonhomme, écrire son prénom, reconnaître toutes les lettres de l’alphabet, faire des ateliers ou jouer avec TOUS les autres etc…

Et la rentrée se fait aussi en douceur pour moi, la maman: je peux entrer dans l’école de Pili, l’accompagner jusqu’à sa classe et même y entrer au début, parfois même échanger avec la maîtresse. Je rencontre aussi tous les enfants qui sont dans sa classe, et avec un peu de chance rencontrer les autres parents.

Mais le choc de la rentrée de Tutti à l’école primaire a été bien brusque. Je n’ai eu le droit d’entrer dans l’école que le premier jour et accompagner Tutti jusqu’à une table (en 3 secondes max, s’il vous plaît, Madame !) et les portes se referment. Clac. Je déposerai désormais Tutti devant la porte de l’école et je le récupérerai de la même façon. Et attention je devrais bien le repérer au milieu du flot d’enfants qui sortent tous en même temps ! Je ne pourrai plus voir ni la classe ni la maîtresse (sauf rendez-vous individuel ou unique réunion de rentrée pour les parents). Je sais à peine qui sont les autres enfants de sa classe (les récits de Tutti sont assez laconiques sur le sujet : « certains sont gentils » ou « on m’a tapé » ).

Bref, chers parents, quoiqu’on en dise : la maternelle est peut-être un monde moins doux que la crèche ou que notre home sweet home, mais c’est encore un peu le monde des Bisounours comparé à la dureté de la Grande Ecole du Primaire !

Je crois que c’est moi qui ai fait ma rentrée!

La diversification alimentaire de 6 mois à 2 ans ?

Super, votre bambin a 6 mois, il est temps de passer à la diversification !

Ma pédiatre me dit : « Vous commencez par la purée et la compote, vous donner 10 g de solide et vous retirer 10 g de lait. » Euh, d’accord, mais c’est pas aussi simple que ça, et puis, avec cette méthode, Polo n’a pas voulu manger de purée parce qu’il avait goûté trop tôt au sucré… Alors, j’ai repris ma méthode appliquée à Pépita, et depuis, tout roule comme sur des roulettes !

Je laisse Polo attraper la cuillère ou la nourriture pour qu’il apprenne seul comme un grand, c’est dégueu, il en met partout à côté, mais bon, 2 minutes de nettoyage en plus, et lui, il s’éclate. On prend aussi les repas tous ensemble. On a pris l’habitude avec Pépita, non pas pour lui donner l’exemple et pour passer un bon moment ensemble (ce qui se passe évidemment), mais parce qu’elle faisait des siestes de 30 minutes, alors si on devait déjeuner pendant ce temps-là, on n’avait plus de temps pour nous. Et Polo, dès qu’il nous voit manger, veut faire pareil, donc bon, c’est pas hyper pratique pour l’instant mais on s’adapte ! Et au final, c’est un bon moment familial qu’on passe ensemble. On arrive même à avoir des discussions sérieuses à table avec Papioko ! Je vous jure !

Mais bon, revenons-en à nos moutons, comment ça se passe, quelles fréquences, morceaux pas morceaux, quels aliments, on vous dit tout !

Pourquoi 6 mois ? Parce qu’avant, le système digestif de votre bambin n’est pas prêt. Avant 4 mois, c’est formellement déconseillé, au risque de favoriser des allergies. Entre 4 et 6 mois, c’est seulement sur le conseil de votre médecin, s’il a des problèmes de digestion. Bref, si votre bambin est en bonne santé autant se la couler douce pendant 6 mois en lui donnant seulement du lait.

Les 14 règles d’or pour que bambin mange de tout.

1. A la cuillère tu lui donneras.
2. Jamais tu ne le forceras.
3. Sans te prendre la tête, ce sera la fête.
4. Par les légumes cuits il commencera.
5. Un légume cuit à la fois il testera.
6. Pendant un mois, des légumes seulement il mangera.
7. Sans pomme de terre la purée sera faite.
8. Sans sel ni autres condiments, le goût il développera.
9. Des légumes de saison, il appréciera.
10. A 7 mois, 10 g de viande mixés tu ajouteras.
11. Un filet d’huile d’olive tu ajouteras.
12. A 7 mois, la compote il commencera.
13. Des fruits cuits et de saison, il goûtera.
14. Sans sucre, la saveur il aimera.

Quelles quantités et comment ça s’organise au final ?

A 6 mois, vous pouvez compléter le biberon de bambin affamé par des céréales infantiles sans gluten, notamment pour qu’il arrive à tenir et dormir plus la nuit.

A partir de 7 mois et jusqu’au 1 an, il doit prendre 500 à 600 ml de lait infantile, ce qui équivaut au biberon du matin et du soir. En plus, vous pouvez ajouter des céréales infantiles avec gluten s’il a du mal à tenir jusqu’au repas d’après (mais point trop d’excès évidemment !).

Au déjeuner, une purée mixée de 120 g + 10 g de viande mixé + un yaourt ou du fromage blanc nature.

Au goûter, une compote mixée de 120 g + un yaourt ou un biberon de lait maternel ou infantile de150 ml. Les fruits, s’ils sont très mûrs, peuvent être crus et écrasés, ou en petits morceaux pour la poire, si le bambin a des dents.

Au dîner, un biberon de 240 ml + 120 g de purée. (Il n’est pas indispensable de lui donner de la purée au dîner, mais alors il doit plus manger à l’heure du déjeuner.)

A partir de 8 mois, vous pouvez lui faire découvrir le pain, les pâtes fines, la semoule et le riz.

A partir de 9 mois, vous pouvez mettre des petits morceaux de fruits et de légumes et non plus les mixés, mais attention, ils doivent être bien cuits pour les légumes et très mûres ou cuits pour les fruits. Et évidemment, tout cela en fonction du nombre de dents de votre bambin. La viande peut-être hachée et non plus mixée (donc il y a des mini morceaux). On peut donner du fromage à son bambin (du tout mou), qui remplacera alors le laitage.

Quels légumes ?

Au début, de tout sauf : choux, vert de poireaux, salsifis, artichaut, salade, champignons, légumes secs. A vous, les potirons, carottes, épinards, haricots verts, courgettes, tomates, aubergines…

On met souvent de la pomme de terre dans les purées pour faire du lient. Je suggère de ne pas le faire avant 7 mois et pas automatiquement pour que le bambin apprenne bien le goût de chaque légume.

Quels fruits ?

Tous sauf les fruits exotiques qui ne sont pas recommandés avant 1 an, et les fruits rouges avant 2 ans. Exit également les fruits à coques tels que les noix, très allergogènes, pas avant 3 ans.

Quelles viandes ?

Poisson (sauf pané), viande rouge, viande blanche, œufs durs (1/4 de 7 à 9 mois, 1/3 jusqu’à 1 an), jambon blanc sans couenne.

On ne donne pas de charcuterie.

Quels féculents ?

De la pomme de terre au début. A partir de 8 mois, vous pouvez donner du pain, des pâtes fines, de la semoule et du riz, au moins une fois par jour.

Quelles boissons ?

Du lait maternel ou infantile jusqu’à 10 mois (et après lait de suite) et de l’eau. Le reste, on oublie.

Autres règles ?

Oui, le chocolat à ne pas donner avant 1 an. Tous les produits sucrés sont à limiter, il aura largement le temps de les découvrir par la suite, mieux vaut lui apprendre à bien se nourrir maintenant.

En sachant tout cela, bambin n’a qu’à bien se tenir à table… oui, bon, c’est pas gagné, c’est pas pour tout de suite les cocottes !

Comment conserver son lait maternel à la maison ?

Par Hélène, nutritionniste

-Stockez le lait au réfrigérateur à 4 degré, où il peut être conservé 48 heures.- Si vous devez le conserver plus longtemps, vous pouvez le congeler (-18 degré minimum). De cette façon, il peut se conserver 4 mois.- Veillez à ne remplir que les 3/4 du contenant (biberon ou autre).

-Pour la décongélation : placez le réfrigérateur au moins 6 heures avant la consommation.

– Le lait congelé doit être consommé dans les 24 heures qui suivent le début de la décongélation. Sinon, jetez-le!

– Surtout, ne jamais le recongeler !

 

Quelle contraception vous faut-il ?

Un site qui répertorie les films et DVDs pour enfants par âge ! Notre meilleur conseiller est arrivé !

Envie que votre enfant regarde un film ou DVD adapté à son âge ?

Allez, zou ! On file sur le site Filmspourenfants.net pour faire sa sélection en toute zénitude.

On remercie le travail de titan réalisé par deux jeunes parents, une institutrice et un éducateur social pour ados en crise !

Le jardin des dunes et des vents au parc de la Villette

Au parc de la Villette, les bambins de 0 à 13 ans ont une énorme aire de jeux pour eux. Ils s’amusent sur des vagues de coussins d’air, peuvent escalader, sauter, imiter les hamsters dans de grandes roues, faire des parcours de cascadeurs, et même faire de la tyrolienne pour les plus grands… Bref, ils s’éclatent, et pendant ce temps, on s’assoit sur de jolis fauteuils originaux… En somme, on fait la même chose que dans un square, mais c’est pas un square, mais on est quand même contents d’être là car ça nous change de nos habitudes et puis, roooo, rien qu’à les regarder s’amuser, qu’est-ce qu’on est contents !
Gratuit. Du 1er novembre au 31 mars, mercredis, week-ends, jours fériés et tous les jours pendant les vacances scolaires de 10h à la tombée de la nuit. Du 1er avril au 31 octobre, tous les jours de 10h à 20h. Parc de la Villette.

On s’abonne !

Pour les enfants, quel plaisir de recevoir tous les mois un nouveau livre rien que pour eux ! Comme les parents, ils ont du courrier, c’est la grosse teuf, mais eux, c’est un peu plus folklo que des factures.

Un abonnement, c’est une bonne idée cadeaux aussi, et les offres sont légions.

J’aime particulièrement celles de Bayard, parce qu’elles ont bercé mon enfance, avec les J’aime lire, Pommes d’Api, les Belles Histoires et autres merveilles de leur catalogue. Il y a également les éditions Milan jeunesse qui éditent généralement des contenus très pédagogiques, mais je connais moins. Et lorsque vous vous abonnez, vous avez également accès à l’univers numérique en fonction de l’âge de votre bambin (pour les plus jeunes : coloriage, jeux, dessins animés, activités…, anglais, ateliers créatifs, actus pour les moins jeunes).

Quoi qu’il en soit, il y en a pour chaque âge (dès 1 an) et c’est un vrai moment de détente que le bambin passe, seul ou avec l’un de ses parents, grands-parents, adultes. Et puis, si quelques numéros n’attirent pas son attention, il y en a certains qu’il connait pas cœur !

Et comme les livres, ce sont des choses qui peuvent se passer dans la fratrie puisqu’ils sont élaborés en fonction de l’âge des enfants, et dont il se désintéressera à un moment donné.

Un grand plaisir et de grandes découvertes en perspective… et puis, avouez-le, vous aussi vous serez hyper contentes de lire les magazines de votre jeunesse !

Les infections urinaires chez les bambins

Non, mesdames, ça ne nous n’est pas réservé, à nous, adultes. On connaît (ou pas, mais vous êtes chanceuses !!) ce qu’est une infection urinaire : la sensation de brûlure quand on fait pipi, avoir envie d’aller aux toilettes toutes les 2 minutes pour faire 2 gouttes.
Mais ce qu’on ne sait pas toujours, c’est que nos enfants aussi peuvent en avoir.

Je vous dis au passage pour que vous sachiez tout, Pépita a un reflux vésico-urétéro-rénal. Ce qui signifie pour le commun des mortels qu’elle a une partie de son urine qui allait dans son rein, pour faire simple, ce qui générait des infections urinaires « avancées » ou « hautes », des pyélonéphrites. Je ne suis pas médecin, du coup, je pige pas grand-chose au vocabulaire, mais en en parlant autour de moi, j’ai pu constater que quelques autres petites filles avaient eu simplement des infections urinaires, sans avoir ce problème et alors elles sont « basses », et ressemblent aux nôtres : sensation de brûlure quand elles vont aux toilettes, envie d’y aller tout le temps…

Les couches sont un terrain favorable. Les bambins baignent dans leur pipi et leur popo à longueur de journée. Certains – et la plupart heureusement –  ne développent jamais d’infection urinaire.

Le problème, c’est que cela peut arriver alors que votre bambin ne sait pas encore parler. Il est alors important d’être vigilant.

Quels sont les symptômes ?

– Nécessairement de la fièvre.

– Des cris ou des pleurs inhabituels.

– Un comportement anormal.

– Une urine qui aurait une odeur nauséabonde ou du sang.

– Une perte d’appétit.

Il est important de réagir assez rapidement, car cela peut toucher les reins.

Comment réagir ?

– Appelez votre pédiatre. Le mien m’a envoyé directement au laboratoire d’analyse sans passer par sa case.

– Il faut faire un ECBU (examen cytobactériologique des urines) pour voir si votre bambin a une infection. Trois options : vous allez au laboratoire de biologie médicale Vaugirard (11 rue Cambronne, 75015 Paris. M. Cambronne ou Ségur. Tél : 01 47 83 57 07. Horaires : 7h30 – 17h30), spécialisé en pédiatrie et qui vous donne les résultats tout de suite, vous allez aux urgences ou vous faites un pré-test chez vous avec des bandelettes achetées en pharmacie, en ayant pris soin de nettoyer avant le sexe de votre bambin.

– si l’ECBU est positif :

• S’il s’agit d’un nourrisson, il faudra aller aux urgences.
• S’il s’agit d’un grand bébé ou enfant, retournez voir votre pédiatre pour qu’il puisse vous donner un antibiotique.

A savoir !

Pour des raisons simples, anatomiques, les filles sont 4 fois plus touchées que les garçons. Lorsque les garçons sont touchés, il n’est pas rare alors qu’ils aient aussi un problème de reflux vésico-urétéro-rénal.

Oeufs de Pâques au chocolat ou au café sans moule

• 12 œufs (garder les boîtes)
• 250 grammes de chocolat et 250 grammes de café (j’affectionne les tablettes de Nestlé dessert au chocolat noir et au café).
• 1 litre de lait

1. Couper le chapeau des œufs (faire un gros trou en somme) et vider l’œuf dans un bol (le soir, omelette ou piperade obligée !).
2. Dans une casserole, faire fondre le chocolat avec 5 cuillères à soupe de lait jusqu’à obtention d’un mélange bien lisse. Dans une autre casserole, faire de même avec le café.
3. Dans leur boîte d’origine, remplir les œufs avec les mélanges ainsi obtenus.
4. Mettre au réfrigérateur pendant 1 heure.
5. Une fois les œufs trouvés, casser les coquilles et déguster !

Petite astuce : Si vous aimez le chocolat au lait ou le café moins fort, ajoutez plus de lait. Si vous avez envie d’un peu des deux, remplissez d’abord 3 œufs de chocolat et 3 œufs de café, puis ajoutez du lait au chocolat et au café qui reste, et versez les liquides dans les œufs.